A nos filles,
A nos fils,
Fasse qu’un jour le ciel, une grâce divine
Pour qui commanda par l’appât du gain
Que l’on construise de funestes bassines
Découvre la honte s’enracinant dans sa main
Nos fils devant le vol de l’eau, bien commun
Regardent les yeux inquiets, un avenir sombre
Et si l’on veut qu’encore ils espèrent demain
Il faut avec eux cheminer en nombre
Au coeur de ce pays qui nourrissait le monde
Je ne trouve qu’en ruine une terre appauvrie
Succombant je ne sais à quelle action immonde
Mourante demain par diaboliques produits
Alertés, effarés, devant cet odieux crime
Plus d’une, plus d’un, sentant monter la rage
Porteront au loin leurs voix unanimes,
Briseront enfin les barreaux de leur cage
Toi, gouverneur, qui sans cesse les réprimes
Toi qui écartèles nos filles -fils, les noies sous les bombes
Jusqu’à et au-delà de ton jour ultime
Cherchant une lampe au bord de la tombe
Apeuré, tremblant, implorant l’éternel
Toi qui, sourd jusque là, à une sainte colère
Verra dessus de toi et ta dépouille charnelle,
Comme Caïn l’oeil de la divine lumière
Camille, 26 Mars 2023

Une proposition pacifique à lire ICI
Prenons soin de nous, donc de la Nature, restons libres et insolants,

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