Confiance en soi

Bienvenue sur cette page et merci d’être là.

Pour commencer cet article, je préfère évoquer la notion d’estime de soi. L’estime de soi est la somme de A] l’image de soi, B] la confiance en soi et C] l’amour de soi.

“Si vous avez confiance en vous-mêmes, vous inspirerez confiance aux autres.” Johann Wolfgang VON GOETHE

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A] L’IMAGE DE SOI

Pour soigner l’image de soi, pensez à trois aspects ayant un impact fort :

1=> votre conditionnement : qu’ont dit de vous vos parents, professeurs, vos aînés quand vous étiez enfant. Je vous lance un petit défi. Prenez un papier et un crayon. Listez les petites phrases ou les attitudes à votre égard qui ont pu vous affecter durant votre enfance et encore maintenant (« Tu es bonne à rien » ; « Tu t’y prends toujours comme un pied » ; « Pourquoi es-tu si timide, nous n’allons pas te manger !? » ; etc.). En prendre conscience, ici et maintenant, peut déjà vous aider à vous détacher de ses idées qui ne sont pas les vôtres initialement.

2=> votre image corporelle : souvent, l’image que nous nous faisons de notre corps est déformée. Nous sommes souvent très durs avec nous-même. Oubliez les « prototypes » de femmes/hommes au physique identique que nous servent les médias. Eteignez la boîte à niaiseries (TV). Aimez-vous. Chaque partie de votre corps à le mérite d’être là, pour vous servir. Soyez en reconnaissant. Voici un petit exercice que je vous propose. Pas besoin de papier / crayon cette fois ! Vous êtes prêt(e) ? Alors… dites merci à vos pieds par exemple ! Quel bonheur de les avoir. Je les remercie vraiment tous les jours moi. Dites merci à vos yeux… Etc. Maintenant que vous avez réussi cet « exercice » de  gratitude avec des parties que vous aimez sincèrement, réalisez qu’il est essentiel d’en faire autant avec le reste. Je parle de vos possibles cernes, cheveux blancs, bourrelets, etc. Ils ont le droit d’être là et on une raison d’être. Remerciez-les. Vraiment, avec la même intensité que vos pieds et vos yeux. C’est le début du chemin vers l’acceptation de soi, moteur d’un changement. Difficile d’aller plus loin ici mais essayez et parlez-moi de vos résultats en commentaires.

3=> vos « échecs » passés : scolaires, professionnels ou amoureux, ces situations passées, en fonction de comment nous les percevons et ce que nous en faisons, nous poussent parfois à la culpabilité. Entretenir une image de soi négative en ressassant ces échecs est contre-productif. Tirez des leçons de votre passé mais restez dans le présent pour aller de l’avant. Petit exercice : écrivez 2 ou 3 exemples d’échecs, petit ou grand, sur une feuille. Notez en face ce que ça vous a finalement apporté de positif. Parfois, cet exercice est délicat. Efforcez-vous de trouver du positif pour chaque cas d’échec.

B] LA CONFIANCE EN SOI

IKARUS_Confiance-en-soi.pngPour soigner la confiance en soi, je vais à nouveau vous proposer un jeu et un défi. Mais avant laissez-moi vous rappeler que la confiance, ça se gagne. Vous le savez pour vos relations avec les autres. Pour vous, c’est pareil. Alors, maintenant, action !

Le jeu : notez sur une feuille de papier toutes les petites choses que vous réalisez au quotidien qui fonctionnent, qui aident et dont les autres ont besoin. Concentrez-vous un peu et soyez libre d’écrire tout ce qui vous vient. C’est important. Soyez libre d’écrire tout, même les plus petites actions. Les petits services rendus régulièrement à un voisin, les missions discrètes mais néanmoins indispensables réalisées au travail, les aptitudes naturelles que vous oubliez parfois et qui vous permettent pourtant de rester calme en toutes circonstances, de voir le bon côté de quelqu’un, d’aider vos enfants ou collègues, … Bref, notez toutes ces petites compétences et savoir-être qui « marchent bien » chez vous. Idéalement demandez de l’aide à de la famille bien intentionnée, votre conjoint(e) et/ou des amis pour compléter votre liste. Quand vous manquerait de confiance, lisez et relisez cette liste.

Le défi : cette semaine, faîtes une action par jour qui sort de l’ordinaire et qui vous oblige à vous dépasser. Pas beaucoup mais… un peu. Vous êtes au restaurant et le plat est froid quand il arrive ; osez demander à le changer. Vous participez à la réunion cadres où vous êtes d’un naturel très discret(e)habituellement : osez prendre la parole. Vous êtes à un bistrot et une jolie femme croise votre regard ; osez lui sourire. Etc. Ecrivez-moi dans les commentaires ces mini-challenge et vos résultats. C’est en réussissant à vous dépasser petit à petit que vous vous rendrez-comte à quel point vous pouvez compter sur vous ! Car, oui, vous pouvez compter sur vous.

Ce sont des exercices qui peuvent vous paraitre anodins, inutiles, etc. mais… testez, essayez, donnez-vous les moyens de confirmer cette (mauvaise !) impression.

IKARUS_I-love-meC] L’AMOUR DE SOI

Pour soigner l’amour de soi, je vous propose d’emblée deux challenges. Le premier peut vous demander du temps. J’ai mis un an et demi… Le deuxième, plus simple en apparence et puissant quand il est réalisé avec sérieux et conscience.

Pour les deux défis, la même base. Pensez s’il vous plait à un enfant que vous aimez. Un neveux, votre propre enfant ou le souvenir de votre petite soeur à l’âge de 3 ans par exemple. Bref, un enfant adorable que vous aimez énormément, tendrement.

Défi 1 : Imaginez-vous à 3 ans à un moment de votre enfance dont vous pourriez avoir souvenir. Si le souvenir ne vient pas, trouvez une photo pour vous aider à l’exercice. Bref, ça y est ? Fermez les yeux (pour de faux ! lisez puis faites l’exercice ! lol) et voyez-vous à 3 ans dans la situation donnée. Vous vous regardez. C’est à dire que l’adulte que vous êtes ici et maintenant est en train d’observer l’enfant que vous étiez à 3 ans. Vous visualisez ? Maintenant, approchez vous de vous enfant. Puis quand vous le sentirez… prenez-le – prenez-vous tendrement dans les bras. Oui… vous l’adulte, prenez-vous le « vous-enfant » dans le bras avec la même intensité d’amour que possible.  Prenez vous avec la même tendresse que l’enfant adorable évoqué plus haut. Dîtes moi combien de temps vous avez mis pour réussir cet exercice en commentaire de cet article s’il vous plait.

Défit 2 : cette semaine, vous allez faire une action pour vous-même avec autant de gentillesse et douceur que vous pourriez la faire pour l’enfant adorable de 3 ans donnée en « exemple » plus haut. Simple ?! Essayez, et reparlons en dans les commentaires plus bas… Lavez-vous les cheveux avec la douceur que vous auriez avec l’enfant adorable de 3 ans. Servez-vous un repas préparé avec autant d’attention que si c’était pour lui. Etc.

CONCLUSION DE CET ARTICLE

J’ai essayé de résumer quelques pistes ; sentez-vous libre de me questionner pour allez plus loin. Dîtes-moi aussi, c’est très important et utile, si cet article vous a aidé. Si oui, partagez-le. Merci

Merci de votre intérêt pour cet article. S’il vous a plus ou au contraire dérangé, dîtes-le moi dans vos commentaires. Et s’il vous a aide, ce que j’espère, partagez-le avec une personne qui pourrait en avoir besoin.

Prenons soin de nous, restons libres, soyons insolents.

Mitákuye Oyás’iŋ

Jérémie

25 commentaires Ajouter un commentaire

  1. MrBabyBel dit :

    En fait mon pot et moi on trouve ça dur de fiaire les exercices proposés. surtout le mini moi à prendre dans ses bras. Par contre tr§s utile et efficace le defi d’une action peu ordinaire par jour et apprendre à se faire confiance. Merci.

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    1. JEREMIKARUS dit :

      Merci pour votre commentaire ; c’est motivant. Commencez par les exercices qui vous parlent, observez les résultats et vous aurez envie de me faire confiance pour les autres aussi !

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  2. theano2017 dit :

    Excellent article qui me permet de mieux comprendre les choses qui se passent à l intérieur. Merci

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  3. madamelavie dit :

    Depuis quelques temps, les événements me poussent à réel questionnement sur les plans professionnel et personnel. En réfléchissant sur ma situation actuelle, notamment sur les causes qui en seraient à l’origine, j’ai tenté de trouver quels pourraient être les leviers qui pourraient me permettre de retrouver la santé, davantage de dynamisme et d’épanouissement personnel.

    Ainsi, pour répondre à l’exercice que tu m’avais proposé, j’ai décelé plusieurs pistes, en utilisant plusieurs outils d’analyse.
    ps pour aider les lecteurs : Jérémikarus m’avait émis l’idée suivante : « imaginons que dans un an, tu rencontres dans ton cabinet une personne qui se trouve dans ta situation actuelle. Quels sont les 10 conseils que tu lui donnerais ? ».
    Ne sachant pas vraiment comment mettre de l’ordre dans mon mental très productif de ces derniers temps, m’était venue l’idée d’imaginer cette rencontre et de la poser par écrit. Occasion étonnante et enrichissante qui m’a permis de m’observer sous différents rôles, puisque j’étais tantôt la personne qui venait demander conseil, tantôt la professionnelle qui conseillait.
    Le résultat de « l’entretien imaginaire » met en avant les points suivants :

    L’objectif général qui s’en dégage est de reconstruire une estime de soi solide qui puisse servir de base sur laquelle s’appuyer pour créer les changements dont j’ai besoin :

    ce qui veut dire concrètement :
    physiquement :
    _adopter de nouvelles habitudes alimentaires dans la durée : boire plus (6 à 8 verres d’eau par jour), penser à hydrater ma peau une fois par jour (lire le charme discret de l’intestin), prendre rdv chez une nutritionniste
    _ m’accorder des temps de pause et de détente (bain chaud, ballades dans la nature, temps de méditation )
    _ reprendre le yoga de manière régulière
    _ lire le livre de Aldous Huxley (méthode Bates pour les yeux)
    _ demander à faire un bilan de sommeil

    L’introspection m’a aussi permis de me rendre compte une fois de plus, qu’il fallait que je fasse un grand ménage de printemps dans mon intériorité, afin de transformer peu à peu le regard négatif que j’ai sur moi-même et d’éliminer certaines croyances négatives qui me freinent depuis trop longtemps.

    Pour cela, plusieurs conseils me sont venus à l’esprit :

    1) accepter et respecter mes limites physiques. (Arrêter de me comparer aux autres et de me juger négativement par rapport aux autres (du moins à ce que j’en perçois)
    concrètement, cela signifierait :
    _ diminuer le nombre d’activités
    ex : l’un des groupes de musique, y aller tous les quinze jours plutôt que toutes les semaines
    l’asso : demander une pause temporaire ou demander au co-président de préparer certaines réunions (faire chacun à son tour par exemple)
    _au travail : diminuer mon temps de travail ? Réorganiser le travail entre les 3 psychologues ? Discuter avec la direction pour redéfinir mes besoins et mes limites ?

    2) Lâcher prise sur le passé et sur les croyances négatives qui y ont été associées :

    ex : sensation de ne pas être à la hauteur : phrases du style « je ne suis pas assez rapide, je ne suis pas assez …, » .

    _Prendre conscience que ces pensées ne sont que des illusions au sens ou elles n’ont d’existence que par l’impact émotionnel qu’elles génèrent de par l’importance que je leur accorde. Les replacer donc comme des pensées sans existence propre et les laisser passer, en cessant de leur accorder de l’importance. Si c’est trop difficile , faire une liste des pensées négatives les plus fréquentes et leur faire correspondre une phrase positive qui s’y substituerait.
    _ Donner plus d’importance aux pensées positives et laisser s’en aller les pensées négatives

    3) arrêter de me juger

    pour cela : me parler avec bienveillance. Lorsque des émotions surviennent, les accueillir avec bienveillance et repenser à l’enfant que j’ai été et à l’adulte que je suis qui est maintenant capable de se protéger des influences négatives. Être adulte c’est savoir assouvir ses besoins

    Relire les 4 accord Toltèques et les mettre en pratique. Réessayer chaque jour cf 1er accord : « avoir une parole parfaite » vis à vis des autres, bien sûr, mais d’abord vis à vis de soi-même

    4) arrêter de vouloir correspondre aux attente des autres
    Accorder plus d’écoute à ce que je pense et à mon intuition et mettre en acte ce que je pense. Oser faire et dire ce dont j’ai besoin ou envie

    5) mettre en œuvre les connaissances ou outils que j’ai à ma portée selon mes lectures de développement personnel ou autres (ex : stages de méditation)
    Selon moi, il v sans dire que la connaissance ne prend véritablement de sens et de consistance que lorsqu’elle est concrétisée par l’expérience.
    Tester les conseils que je me suis donnés, certains exercices proposés dans les articles de Jérémie

    Quant à ce que j’ai pu analyser des causes de l’épuisement que j’éprouve au travail, il ressort plusieurs besoins :

    -besoin de retrouver de la motivation et de l’engouement pour aller au travail
    -besoin que le travail soit une source de satisfaction, d’apprentissage et d’épanouissement professionnel et personnel
    -besoin de temps de pauses pour prendre du recul et pour poser mon esprit, réfléchir et analyser ce qui se passe plutôt que d’être constamment dans l’agir et dans l’urgence
    -Avoir les moyens de réaliser correctement les tâches spécifiques à ma mission et ne pas être obligée de faire les choses dans l’urgence en ayant un regard seulement superficiel sur les situations.
    -Besoin de vivre et de mettre en acte mes valeurs personnelles au travail, et que celles-ci soient en accord avec le cadre institutionnel dans lequel j’évolue.
    Là, les solutions vont pour le moment dans trois directions différentes : rester là où je suis et diminuer mon temps de travail, ou, diminuer mon temps de travail et faire une autre formation sur le temps libre supplémentaire, ou, demander une rupture conventionnelle, ou, demander à faire un bilan de compétences pour aller vers un tout autre métier.
    A dire vrai, je ne sais pas encore quelle perspective serait la plus adaptée à mes besoins et à mon énergie du moment.

    Voilà Monsieur pour le travail effectué ! Bon, il n’y a pas exactement 10 conseils, ou l’on pourrait considérer qu’il y en a plus que 10, tout dépend comment on lit le déroulé.

    Je te souhaite donc bonne lecture et te dis à bientôt pour des conseils avisés, je n’en doute pas !

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